Petit Eyolf

De retour d’une randonnée en montagne, l’écrivain Alfred Allmers prend une décision inattendue : il renonce à la philosophie. Désormais, il veut se consacrer à Eyolf, son garçon handicapé. Mais ce projet est balayé par la noyade de l’enfant.

Sa mort libère les culpabilités enfouies et expose chacun – Alfred, son épouse Rita et sa demi-sœur Asta – à l’impossibilité d’expier le passé ou d’envisager l’avenir. La violence refait surface et entraîne les personnages aux limites de la folie. Comment se reconstruire après une catastrophe ? Quelle fiction créer pour ne pas céder à l’angoisse et au cynisme ? Les personnages choisissent d’inventer une existence nouvelle.

Ce texte publié en 1894 par le dramaturge norvégien Henrik Ibsen est d’une intensité remarquable. On trouve dans ce drame psychologique plusieurs thématiques chères à l’auteur. Il y explore notamment les relations humaines qu’elles soient conjugales (l’impossibilité pour Rita de partager son époux même avec son enfant), filiales (l’impossibilité d’Asta d’aimer librement son demi-frère) ou maternelles/paternelles.

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Que faire de nos souffrances ?

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